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MR. SAMMIS: No.
SENATOR SMITH: Did you tell him to "say nothing until you see me."
MR. SAMMIS: I gave the information which probably was responsible for that message; yes, sir.
SENATOR SMITH: In other words, you put an injunction on him?
MR. SAMMIS: No; I did not.
SENATOR SMITH: You expected him to disregard it?
MR. SAMMIS: He did exactly what I told him to do. There was no injunction on him whatever. He could not possibly have sent a message, had I desired it or had anybody desired it, in the time available before he got to the dock. It was absurd to think such a thing would be possible. . . .

Witness: Hugh Woolner
Businessman and first-class passenger, from London

Key testimony: He witnessed Ida Straus refusing to leave her husband. He and a Scandinavian acquaintance together made a jump for it as a lifeboat was being lowered past them.

. . . SENATOR SMITH: Tell us in your own way whether you paid any special attention to the movements of the ship, to the weather, to the equipment, and any circumstance that may tend to throw light upon this calamity up to the time of the collision?
MR. WOOLNER: I took the ordinary passenger's interest in the number of miles we did each day. Beyond that I did not take any note of the speed of the ship.
SENATOR SMITH: What were your observations?
MR. WOOLNER: I noticed that, so far as my memory serves me, the number of miles increased per day as we went on. If I remember right, one day it was 314, and the next day was 356, and that was the last number I remember. I think that was the last number that was put up on the ship's chart, or whatever it is called. . . .
SENATOR SMITH: If you can, I would like to have you tell the committee where you were on Sunday preceding that accident?

M. SAMMIS : Non.
LE SENATEUR SMITH: Lui avez-vous dit de ne rien dire avant de me voir?
M. SAMMIS : J’ai donné l’information qui était probablement responsable de ce message; oui, monsieur.
LE SENATEUR SMITH: Autrement dit, vous lui avez imposé une injonction?
M. SAMMIS : Non, je ne l’ai pas fait.
LE SENATEUR SMITH: Vous vous attendiez à ce qu’il en fasse abstraction?
M. SAMMIS : Il a fait exactement ce que je lui ai dit de faire. Il n’a reçu aucune injonction. Il n’aurait pas pu envoyer un message, si je l’avais voulu ou si quelqu’un l’avait voulu, dans le temps disponible avant qu’il n’arrive au quai. Il était absurde de penser qu’une telle chose serait possible [...]

Témoin : Hugh Woolner
Homme d’affaires et passager de première classe, de Londres

En résumé : Il a témoigné avoir vu Ida Straus refuser de quitter son mari. Lui et une connaissance scandinave ont fait un saut ensemble pendant qu’un canot de sauvetage était abaissé devant eux.

. . . LE SENATEUR SMITH: Dites-nous, à votre façon, si vous avez prêté une attention particulière aux mouvements du navire, à la météo, à l’équipement et à toute circonstance qui pourrait jeter de la lumière sur cette calamité jusqu’au moment de l’abordage?
M. WOOLNER : Je me suis intéressé au nombre de miles parcourus chaque jour comme un passager ordinaire. Au-delà de cela, je n’ai pas pris note de la vitesse du navire.
LE SENATEUR SMITH: Quelles étaient vos observations?
M. WOOLNER : J’ai remarqué que, de mémoire, le nombre de miles augmentait chaque jour. Si je me souviens bien, un jour c’était 314, et le lendemain c’était 356, et c’est le dernier chiffre dont je me souviens. Je pense que c’est le dernier chiffre qui a été inscrit sur la carte du navire, ou peu importe comment on l’appelle.
LE SENATEUR SMITH: Si vous le pouvez, j’aimerais que vous disiez au comité où vous étiez dimanche avant cet accident?

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